jeudi 30 octobre 2008

Photos





Retrouvez les photos du blog en bien meilleure résolution sur Picasa



Vous pouvez même les télécharger ou laissez des commentaires!



Voilà, j'étais juste frusté de voir mes belles photos toutes petites et toutes moches sur les pages de ce blog.


Au passage, je signale que je n'ai pas d'appareil photo. La plupart sont prises avec l'appareil photo de Christophe, qui n'en est pas du tout content (OK c'est une merde) et recherche à le revendre. C'est un Fujifilm FinepixS5800. dépêchez vous de l'appeller avant que l'appareil se fasse bouffer par un chien, où qu'on l'oublie malencontreusement sur une table...

lundi 27 octobre 2008

Craquage gastronomique






Des baguettes, du beurre, du saucisson et du jambon,des biscuits apéro, un camembert président et une bouteille de vin rouge, des pains au chocolat... 2000 baths à carrefour! on mange à 30 baths dans notre rue mais ça fait quand même du bien!




Un jour surement, d'autres news...

mardi 14 octobre 2008

Angkor


Une dernière petite news Cambodge, qui clôturera notre Visa-trip.



On est donc mercredi matin, on a pris nos billets pour le premier car en partance, à 6h45 du matin. On part donc, à 7h30, pour un voyage annoncé de 5 heures. Après quand on se met dans un trucs à touristes, faut pas se plaindre d’avoir droit à tous les attrappes-couillons du pays, du genre les arrêts dans les endroits programmés ou tout le monde t’attend. Des mini-restau cheap, Des enfants qui essayent de te vendre des fruits ou des bouteilles d’eau, de mendier, des amputés des mines qui t’attendent à la remontée du bus. C’est pas très drôle et on ne sait toujours pas quelle réaction adopter.



Comme prévu, on arrive à Siam Reap, la vraie ville aux portes d’Angkor, et après de menues péripéties, on se trouve une petite auberge de jeunesse, avec pas mal de français, car uniquement recensée dans le guide du routard (Francophone). Le loonely planet est lui traduit dans plein de langues et toutes ses adresses seront donc les premières visitées. Petite réflexion au passage, c’est impressionnant au passage la dépendance que peuvent créer ce genre de guides pour les guesthouses et autres établissements. La nôtre, isolé au sud de la ville, ne vivait certainement que grâce à ça.






Comme le pass (bah oui, comme à DysneyLand !) 2 ou 3 jours coûte le même prix, 40$ quand même, on est parti dès le premier soir se faire nos premiers temples. Juste le temps de se rendre compte de ce qui nous attend. Angkor est un petit îlot au milieu de rien (des rizières et de la jungle) où c’est créé grâce aux temples, un énorme temple d’attraction. En même temps, c’est un gros potentiels pour ce pays, et vu le prix des billets et le nombre de visiteur, dommage que la corruption soit encore présente car les sous ne vont pas toujours là où ils devraient aller (c’est quelqu’un qui me l’a dit). Vous trouverez des hotels de luxe, vos boutiques Channel et Louis Vuitton préférées, du personnel avec un petit uniforme tout mignon, et beaucoup de mendicité, gros contraste… Le prix du guide est fonction de la langue, 30$ ma journée pour un qui parle anglais, 40 pour un français, 60-70 pour un espagnol, 90 à 100 pour celui qui parle russe. Imaginez si vous arrivez à en trouver un qui parle ouzbeck !





Jeudi, on se l’ait donc joué luxe en se prenant pour la journée un tuk-tuk (13$) et un guide, bon on a pris un anglais ; on est pas si riche en fait. Lever à 4h30 pour aller voir le fameux du soleil sur Angkor Vat, se faire avoir comme tout le monde. Parce que à 5h30, c’est blindé de gens qui sont venus faire la même chose que vous, l’occasion de voir tout les appareils photos du marché, si quelqu’un veut organiser un comparatif, c’est l’endroit… Et bien sur, le fameux lever de soleil est pourri pour cause de rainy season, et ça bien sur, tous les locaux le savent et doivent bien se marrer. La suite de la journée a ensuite été une longue lutte implicite entre notre guide est nous. Son but étant de nous claquer le plus vite possible en faisant ces explications en plein soleil (il y en a aussi le matin) afin de finir plus vite sa journée, le notre étant de résister et de lui faire lâcher au moins une goutte de sueur. Après un petit fléchissement vers 14 heures, on a quand même réussi, même s’il a fallu finir par escalader une colline, en passant en vertical au milieu du chemin qui serpentait pour aller voir le temple posé au sommet.






Et entre temps, une petite dizaine de temples et un palais royal. En fait les rois vivaient dans ce palais et le principal objectif de leur règne était de se construire un temple en leur honneur ! En a peu près 4-5 siècles d'époque angkorienne, vous comprendrez pourquoi il y a autant de temples ! Plus le roi était puissant, plus le temple était grand, car il fallait viser juste pour que le palais soit fini avant sa mort, les plus grands ont été fait en 40 ans, avec une main d’œuvre d’environ 80 000 personnes non payée. Ça a du bon d’être Dieu-roi (nous, on a Versailles…).

Un exemple à la con parmi d’autres, le temple d’angkor Vat comporte 4 piscines qui doivent bien faire 15mètres sur 15 et presque 2 mètres de fond. Elles servaient à se purifier pour les fêtes. Mais pour ça il faut de l’eau pure, pris non pas dans la rivière mais à sa source, à 60 km de là. Les petits bonhommes faisaient donc la chaîne pour remplir les piscines avec des jarres ! L’eau était changée pour chaque fête. Il y avait une fête à chaque pleine lune, pas de lune, première moitié de lune et deuxième moitié de lune…

Si vous voulez plus d’infos sur Angkor vous trouverez tout ce que vous voulez sur Wiki et Cie.





Vendredi, dernier jour à Angkor, non pas parce qu’on a plus de sous mais parce qu’on est des explorateurs. On prend des vélos, pour aller vois d’autres temples perdus un peu plus loin dans la nature. C’est impressionnant de voir comment l’ambiance change en seulement quelques km. On se retrouve de nouveau sur des petits chemins, au milieu des rizières et parsemées de petits villages. Chaque fois que quelqu’un nous voit, on a droit à des « Hello !! » de 7 à 77 ans et des sourires, ça change. Enfin peut être que la phrase d’après demanderait des dollars…? Petite ballade donc très sympa, on a du faire une petite cinquantaine de km sur des petits vélos sans vitesses, mais on y était beaucoup mieux que dans le temple de Tomb rider (au passage, c’est là que ça a été filmé).



Petite soirée avec nos amis guest-housiens. Voyage, rencontre, partage. Et retour le lendemain matin vers la capitale. Petit coup de stress après s’être fait oublié par le chauffeur devant nous emmener au bus, on prend le suivant sans savoir si on arrivera à temps pour l’avion. On aurait bien aimé corrompre le chauffeur pour qu’il zappe les arrêts mais il ne rester à peine 10$, et il comprenait rien. On arrive à Phnom Pehn, saute sur une moto en mode Taxi IV vers l’aéroport et en fait ça passe à l’aise. Dernière surprise, s’il faut payer 20$ pour le visa pour rentrer, il faut en payer 25 pour ressortir !! Bah oui, jusqu’au bout ! N’ayant plus de dollars, il a fallu retrouver des baths pour enfin réussir à s’en aller.






Et voilà la fin de notre semaine de vacances visa-trip. Depuis le travail a repris, derrière nos ordis mais toujours aussi intéressant. Bientôt je vous raconterai ce qu’on y fait car ça commence à manquer à ce blog. On va croire que je suis en vacances en Thaïlande…

dimanche 12 octobre 2008

Le sud (du Cambodge)


Comme notre visa nous impose un passage à la capitale en milieu de semaine, nous avons découpé la semaine en deux boucles. La première sera au sud, à la découverte de la côte cambodgienne, la deuxième au nord, en direction des fameux temples d’Angkor.






Pour la première moitié, on a rien trouvé de mieux à faire que de louer des motos, dans ce pays où le dernier code de la route doit dater de l’époque colonialiste il y a plus d’un siècle !! Mais attention, des vrais motos cette fois, deux motocross de 250cc, avec embrayage, sélecteur et tout le bazar. 10$ la journée, ne t’en fais pas maman, on a même demandé des casques, c’est pourtant pas « obligatoire ».



Nous voilà donc parti, à trois sur deux motos, à la découverte de la campagne cambodgienne, après un peu avoir cherché la sortie de la ville.














Le début du voyage se fait un peu en mode « sur la route des vacances », car lundi est un jour férié, en l‘honneur de la fête des morts (encore un truc qu’on a du ramener de France, ça). On se met donc dans le train-train des mobylettes, on double, on triple, à droite, à gauche, on se fait dépasser par des 4x4 qui passent à fond en klaxonnant. Car ici, la règle (c’est qu’il n’y pas de règles…), c’est de ne s’occuper que de ce qui se passe devant. A la charge de celui qui veut doubler de klaxonner pour vous prévenir de vous rabattre. C’est assez marrant et ça se passe globalement bien.










Plus le temps passe, moins il y a de monde et plus le paysage est beau, à base de rizières sur fond de collines boisées. L’athmosphére nuageuse (vous avez dit rainy season ?) donne des couleurs extraordinaires, en mode noir et blanc et vert fluo.











Et on roule, on roule… On fait quelques pauses de temps en temps. Histoire de dire qu’on est des gens aventuriers, qui vont à la découverte de l’autochtone et allant à la rencontre des gens. On s’est ainsi arrêter dans un petit village de pecheurs, fait de petites maisons sur pilotis en bois. Les enfants sont super contents de nous voir, les vieux aussi, les jeunes se (nous) demandent ce qu’on fout là, normal. A chaque fois, on rencontre une personne qui parle 3 mots de français, qui était appris à l’école il y a bien longtemps de ça maintenant… Visite du village, des bateaux, avec toujours pleins de gens autour de nous. On aurait bien donner des crayons, des stylos et cahiers pour faire comme les vrais qui font de l’humanitaire mais on en avait pas, on est donc repartis sur nos motos…





















Puis arrivée à Siannoukville, LA station balnéaire du cambodge, après s’être pris quelques ondées de niveau 8 sur l’échelle de Rietcher. On débarque à 19heures dans une guesthouse sur le bord de la plage, tenue par…des anglais, un petit couple entre 25 et 30 ans (encore d’autres qui sont venus et qui sont pas repartis, merde !). Juste le temps de se baigner, de boire quelques rhums et au lit, la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt, d’autant plus vrais quand on a de la route et qu’on est sur qu’il va pleuvoir dans l’après-midi!





Et c’est reparti, lever tôt, on dira pas l’heure parce que maman m’avait dit de me reposer, vers la capitale. La route est beaucoup plus monotone car c’est le chemin « officiel » pour rejoindre Phnom Pehn, autant dire l’autoroute.
Le paysage est beaucoup monotone, des rizières à perte de vue avec des palmiers dessus. Comme prévu, on arrive dans l’après midi, et comme prévu, sous des tonnes de flotte ! Cette fois, on a un peu mieux prévu le coup et on s’est acheté des petits ponchos en forme de préservatifs. La classe, mais tout le monde a le même. 40 centimes…




Au final, on a bien fait 500km de motos en 2 jours, on est des bikers maintenant ! Le fait d’avoir une motocross nous aura surtout servi… à Phnom Phen, où il y avait parfois 30cm d’eau dans les rues ! On passait les vitesses avec les pieds sous l’eau. On a aussi profiter de ces derniers moments pour tomber 4 fois en panne d’essence en moins d’une heure, car l’objectif était de rendre les motos sans perdre d’argent, c'est-à-dire vide ! Pas sûr qu’on y ait gagné beaucoup au final.







Petite soirée à la capitale, nightlife power, ou pas, demain on prend le bus pour Angkor à 6h45 !

mardi 7 octobre 2008

Phnom pen

Après avoir écrit mes premières impressions à chaud dès mon arrivée, je continue ma découverte du Cambodge, qui n’a toujours rien à voir avec sa voisine la Thaïlande.





L’histoire du pays y est certainement pour quelque chose. Il y a encore moins de trente ans, le pays était en pleine guerre civile, ravagé par les khmers rouges. L’idée était de vider les villes, supprimer toutes formes de développement intellectuel et de religions en éliminant tous les penseurs, moines et réfractaires divers afin de revenir à un mode de vie complètement agraire. Entre 1 et 3 millions de personnes ont étéassassinées. La visite du musée du génocide, le camp de torture S-21, sous un temps bien lourd et pluvieux est quand même assez marquant. Imaginez maintenant que toutes les personnes de plus de 40 ans ont connu ça et vivent ensemble, persécutés comme persécuteurs, car les Khmers rouges étaient également des gens du peuple, avec souvent la seule volonté d’être du bon côté de la kalach. Vous comprendrez que le cambodge, aussi appellé « pays du sourire » reste un peu moins « sourire » que la Thaïlande.





Nous sommes donc resté un jour et demi à Phnom Pen, capitale assez bordélique où édifices historiques flamboyants tranchent avec la majorité des quartiers sales et poussiéreux.









On a quand même réussi à trouver une petite rue à bars où trainaient quelques français. En fait, près de 3000 français vivent là, travaillant dans des ONG ou autres compagnies. C’est ce qu’il reste de notre passé colonial d’Indochine, dont on voit encore quelques traces par ci par là; le pain, quelques maisons, de la dentelle et même la gendarmerie !










Cet arrêt à la capitale nous a surtout permit de récupérer Anne, étudiante aussi à l’UTC et en ce moment en stage au Viet-Nam, qui nous rejoint pour cette semaine !










Et voilà une news un peu plus sérieuse que les autres ! On a aussi visité des trucs plus funky comme le musée national qui détient la plus grande collection mondiale de statues khmers ! Bon ok, on n’a rien compris mais les jardins étaient très jolis !




Ici prochainement, d’autres photos !