jeudi 27 novembre 2008

Les catamarans






Comme promis, voilà (enfin) une news qui parlera de mon stage. Et oui, car je ne passe pas tout mon temps sur des îles ou à faire la fête à Bangkok, loin de là. En fait j’y passe même plus de 60 heures par semaine, On vient nous chercher dans la benne du Pick up à 6 heures du mat et on est chez nous à a peu près 6 heures du soir.





Le stage est quand même vachement cool et reste super intérressant, construire un catamaran, ça reste top !





Pour raconter le début de l’histoire, Loic , notre boss est un ancien de l’UTC qui a fini par un master d’archi navale à Southampton. Après quelques années à travailler avec Yves Parlier sur son projet d’Hydraplaneur et pas mal de voile à un bon niveau aussi, il se lance, en 2004-2005 dans le dessin d’un catamaran d’une cinquantaine de pieds (environ 15 mètres) et les années suivantes sont dédiées à la finalisation des grandes lignes du bateau, à la recherche de financements, et de clients. On est dans la boucle où il faut des financements pour lancer un chantier, un chantier et des bateaux pour avoir des clients, des clients pour avoir des financements et ainsi de suite.





Le temps passe et on arrive au début de l’année 2008, il y a 4 clients fermes et le premier bateau va commencer à être construit. Pour cela, le chantier CMI en Thailande est choisi, il est spécialisé dans la construction composite et l’équipe à quelques belles expériences derrière elle.










Un des derniers bateaux qu’ils ont construit






















Et ce chantier fait partie du site de Cobra, une énorme entreprise qui fabrique près de 80% de toutes les boards de windsurf, kite ou surf du marché mondiale, ou encore des pièces carbones pour Ferrari ou Audi, on reste donc bien implanté dans le composite, j’essaierai d’y revenir dans une prochaine news.





Et nous dans tout ça, et bien on arrive début juillet juste après la fin du semestre compiègnois, alors que la construction du bateau, qui fait maintenant définitevement 53 pieds, soir 16 mètres, a commencé depuis quelques mois. Sur place, on est que 3 à bosser directement sue le projet, Loïc, Christophe et moi. On n’est pas tout seul pour autant, le chantier à une petite dizaine d’expat et quelques ingés thaïs.





L’avantage de n’être pas beaucoup est qu’on touche vraiment à tout. Je travaille de temps directement avec le chantier, pour faire des plans, des specs de strates pour la construction. Il faut également installer tout ce qu’on va mettre dans le bateau et il faut donc choisir d’abord ce qu’on va y mettre. C’est bien sur tous les winchs, poulies, et cordages du bateau. Mais c’est aussi es toilettes, des robinets, des interrupteurs, des pommeaux de douche ou des poignées de portes !! C’est fou toutes les conneries qui rentrent dans un bateau de cette taille. Au final, on passe aussi pas mal de temps à fouiller dans des catalogues, demander des informations, des devis à droite à gauche…





Et d’un point de vue plus technique, il faut parfois concevoir des systèmes un peu plus mécaniques ; je me casse la tête depuis des semaines à inventer un davier pour remonter l’ancre mais il faudra aussi installer le circuit électrique, d’eau, de climatisation. Enfin bref, tout ça avance et ns journées sont bien remplies. Avec toujours plein de dossiers ouverts en même temps, on a pas le temps de s’ennuyer !!











Et puis dernière chose nouvelle, on est maintenant bien plus proche de la fin que du début, et on est pourtant pas encore bien pressé de rentrer.





A la prochaine…





Au passage, allez checker le site qui est pas mal fait et le blog du suivi de la construction.

lundi 24 novembre 2008

Fin novembre quand même...


Et oui,le temps passe quand même.


On était sur une petite île ce we à 1h30 de chez nous et on a bien pensé à vous...



samedi 15 novembre 2008

Kanchanaburi

Après 2-3 we sans grandes nouveautés, il était temps de redécouvrir du pays.

C’est chose faite, on est parti ce week-end dans la région de Kantchanaburi, à l’Ouest de Bangkok et le long de la frontière Birmane.



La question était : peut-on se faire un vrai dépaysement en seulement un petit week-end ? Pour ça, on a du jouer serré et bien tactiquer sur les horaires : Départ du boulot à 17h10 dans le bus de l’entreprise Cobra, arrivée à Bangkok à 18h30, traversée de Bangkok difficile en sky Train, puis Tuk-Tuk, sans savoir si on va réussir à chopper le dernier bus en partance pour Kanchanaburi… Arrivée à 20h30 à la gare routière de l’est de la capitale, le dernier bus part à 21h. Nickel, on à même le temps de manger.



Réservation de la Guesthouse dans le bus et on y arrive tranquillou à 23 heures. Juste le temps se trouver des motos pour le lendemain et de boire quelques bières ( et même un petit rhum !) et zou, un départ bien optimisé.



Le lendemain, après le passage obligé sur le fameux pont de la rivière Kwaï






(c’est juste un pont avec plein de touristes dessus). décollage vers le nord, sur la route menant au col des trois pagodes, frontière de la Birmanie. L’objectif de la journée est d’aller voir une cascade sur la route à environ 70km de la ville.




Finalement on a du mettre 5 heures à y arriver à cette cascade. Ça fait pas une super moyenne, mais à force d’aller voir ce qu’il y a au bout du « chemin de terre qui part vers la montagne sur le bord de la route », ça rallonge... On est d’ailleurs tombé comme ça, complètement par hasard sur un temple Boudhiste abandonné à flanc de montagne. Enfoncé dans une grotte avec plein de chauve-souris et pourtant avec une superbe vue sur la vallée. C’est aussi ça l’intérêt de pas prendre les bus à touristes qui t’arrêtent aux spots à touristes, on y reviendra. S’arrêter sur le bord du chemin, c’est aussi l’occasion de s’arrêter manger dans des endroits insolites, comme avec cette petite famille de Thaïs. Nos quelques mots de Thaïs commencent à nous servir de plus en plus.






Par contre l’arrivée à la cascade est moins bien que prévue, la cascade est jolie mais complétement touristisée, même pas par des farangs (occidentaux) mais par des Thaïs qui se baignent au pied qui a été transformé en piscine grâce à un peu de béton rajouté.




La bonne surprise vient en repartant quand on tourne après avoir vu un panneau « grotte de chez pas quoi » qui paie pas de mine. On fait donc 1km de moto sur un petit de chemin de terre, les gare sur un petit parking et continue sur un chemin qui traversent quelques collines sur 2 km.




Au bout, une petite faille de 3 mètres sur 1, pas plus où attends un Thaï avec une lampe à pétrole (c’est pas non plus Indiana Jones qui met le pied dans un endroit ou personne n’est jamais entré mais on a pas vu beaucoup de monde). Derrière la faille, il faut s’enfoncer dans un petit boyau tout étroit qui descend on sait pas où. Et après quelques boyaux, montées, descentes… On découvre d’immenses voûtes et des grands volumes vraiment impressionnants, des stalactiques qui montent, des cailloux calcaires qui font des bruits de tuyaux. D’ailleurs, deux questions : C’est quoi ces cailloux qui font des bruits de tuyaux, et pourquoi le sol était souvent plat au fond des salles. (je connais pas la réponse, je veux juste savoir, le premier qui me dit que c’est la structure du carton-pâte et que le sol plat pour les normes ISO, c’est pas la bonne réponse !)







Bref, on continue, retour vers la ville de Kantchanaburi pleine balle, on the road again, bières, repas, massage, bières, rencontres, dodo ; classique. Si ce n’est peut être cet anglais chez qui on a manger qui ne fait pas à manger mais vends des « burgers » (avec l’accent), les meilleurs du pays selon lui et qui a une voiture de 15 ans avec des grands autocollants de carottes dessus…




Le lendemain, on reprend les motos pour le parc national d’Erawan, qui cette fois vaut vraiment le détour. 7 cascades qui se succèdent, toutes différentes les unes des autres. Les photos parleront mieux, j’ai déjà trop écrit…





Au retour, notre petite perle du week end, on s’est arrêté à un parc à éléphants, qui valait vraiment le coup, mais pas à cause des éléphants en fait ; photos :







Bah oui, nous aussi ça nous a fait un choc, on est quand même à 300km de la mer là. Les gens descendent du car, font une heure d’éléphant, remontent, vont voir une cascade en béton et ainsi de suite (et terminent par Pattaya). « La thaïlande c’est super ». Heureusement, on peut quand même les éviter facilement, c’est aussi pour ça qu’on prend des motos à chaque fois.



Arrivée à 16h30 à Kanchanaburi, juste le temps d’un dernier massage (c’est à cause de la moto, 400km, ça casse) avant de chopper un minibus pour nous ramener à Bangkok. On arrive chez nous à 23h. Objectif atteint, lundi, on repart bosser à 6 heures.



Encore plus de photos et en plus grand du WE ici