mardi 4 août 2009

Se déplacer...





C’est impressionnant de voir la différence qu’il peut y avoir dans la facilité à se déplacer entre la France et a Thaïlande. En effet, on ne peut pas dire que voyager en France sans voiture soit quelque chose de facile et peu onéreux.

Partons d’un exemple simple, comment se rendre de Compiègne à Paris ou de Saint Malo sans moyen propre de locomotion. Il n’y a guère d’autre solution que de prendre le train, les bus restent marginaux et le stop incertain. Sur les 10 trajets quotidiens, il faudra au moins compter une bonne dizaine d’euros.

Si je prends l’équivalent ici, qui pourrait être Bangsean (là où j’habite) – Bangkok, qui correspond à une distance d’environ 80 km également, il y a quand même beaucoup plus de choix. Il n’y a pas de ligne de train, mais il doit y avoir au moins un car tous les quarts d’heure, des officiels, des moins officiels, des rapides, des plus lents… Dans tous les cas, il y a toujours un bus pour là où vous voulez allez, mais, certes, vous savez quand vous partez mais pas quand vous allez arriver. Dans tous les cas, ça n’exédera pas les deux euros. Un autre avantage du bus est qu’il n’est pas toujours obligatoire d’aller à la gare routière pour embarquer, il suffit souvent de juste se placer sur son parcours et lui faire signe de la main de s’arrêter. Pratique.



Pour plus de confort, on utilise souvent les vans, des minibus Toyota que l’on ne trouve pas en Europe mais qui peuvent transporter de 8 à 15 personnes selon les versions et l’aménagement intérieur. La station de départ est situé à côté de chez moi au fond d’une petite rue bien cachée. Le van part quand il est complet ; avec l’université juste à côté et tous les étudiants, vous n’attendrez jamais plus de vingt minutes avant de partir. Le van vous déposera en plein de cœur de Bangkok une heure plus tard et ça coutera moins de trois euros.



Dans les villes également, il est toujours très simple de bouger. Un moyen très populaire est le Songthaew, qui se traduit littéralement par « deux bancs ». Ce sont des pick up aménagés avec deux bancs, donc, mais aussi un toit et une plateforme qui permettent d’être transportés assez confortablement. Ces songthaews circulent sur des axes fixes et s’arrêtent à la demande pour monter ou descendre. Le prix ? 20 centimes par course.



Et si vous êtes un peu plus pressé ( mais un peu moins stressé), prenez une moto-taxi, il y en a à chaque coin de rue, ils vont emmèneront où vous voudrez et le prix dépendra de la distance.



Avec tout ça, on se passe assez facilement de voiture ou même de mobylette, alors qu’il est difficile de s’en passer en France. Pourquoi est-ce beaucoup plus simple en Thaïlande? A cause d’une météo plus clémente qui permet de vivre dehors toute l’année ? Où Peut être parce que les normes de sécurité sont moindre, il y a rarement de ceintures de sécurité dans un songthaew… Chez nous, tout est devenu trop structuré et légiféré ; on m’a dit que s’il y avait autant de bus, c’était parce qu’il y en avait des faux ! Des bus récupérés et repeints qui se glissent entre deux bus « officiels » et qui font le même trajet. On attend moins, tout le monde est content, faudra voir après avec la compagnie d’assurance en cas d’accident. Finalement, on a peut être échangé une part de liberté pour une part de sécurité…

1 commentaire:

vianney a dit…

Coucou,
le style devient vraiment agreable a lire. C'est tres interressant toutes ces observations.

Mais comment l'occidental de base qui parle pas thai demande ou il beut aller a son moto taxi ?