dimanche 12 octobre 2008

Le sud (du Cambodge)


Comme notre visa nous impose un passage à la capitale en milieu de semaine, nous avons découpé la semaine en deux boucles. La première sera au sud, à la découverte de la côte cambodgienne, la deuxième au nord, en direction des fameux temples d’Angkor.






Pour la première moitié, on a rien trouvé de mieux à faire que de louer des motos, dans ce pays où le dernier code de la route doit dater de l’époque colonialiste il y a plus d’un siècle !! Mais attention, des vrais motos cette fois, deux motocross de 250cc, avec embrayage, sélecteur et tout le bazar. 10$ la journée, ne t’en fais pas maman, on a même demandé des casques, c’est pourtant pas « obligatoire ».



Nous voilà donc parti, à trois sur deux motos, à la découverte de la campagne cambodgienne, après un peu avoir cherché la sortie de la ville.














Le début du voyage se fait un peu en mode « sur la route des vacances », car lundi est un jour férié, en l‘honneur de la fête des morts (encore un truc qu’on a du ramener de France, ça). On se met donc dans le train-train des mobylettes, on double, on triple, à droite, à gauche, on se fait dépasser par des 4x4 qui passent à fond en klaxonnant. Car ici, la règle (c’est qu’il n’y pas de règles…), c’est de ne s’occuper que de ce qui se passe devant. A la charge de celui qui veut doubler de klaxonner pour vous prévenir de vous rabattre. C’est assez marrant et ça se passe globalement bien.










Plus le temps passe, moins il y a de monde et plus le paysage est beau, à base de rizières sur fond de collines boisées. L’athmosphére nuageuse (vous avez dit rainy season ?) donne des couleurs extraordinaires, en mode noir et blanc et vert fluo.











Et on roule, on roule… On fait quelques pauses de temps en temps. Histoire de dire qu’on est des gens aventuriers, qui vont à la découverte de l’autochtone et allant à la rencontre des gens. On s’est ainsi arrêter dans un petit village de pecheurs, fait de petites maisons sur pilotis en bois. Les enfants sont super contents de nous voir, les vieux aussi, les jeunes se (nous) demandent ce qu’on fout là, normal. A chaque fois, on rencontre une personne qui parle 3 mots de français, qui était appris à l’école il y a bien longtemps de ça maintenant… Visite du village, des bateaux, avec toujours pleins de gens autour de nous. On aurait bien donner des crayons, des stylos et cahiers pour faire comme les vrais qui font de l’humanitaire mais on en avait pas, on est donc repartis sur nos motos…





















Puis arrivée à Siannoukville, LA station balnéaire du cambodge, après s’être pris quelques ondées de niveau 8 sur l’échelle de Rietcher. On débarque à 19heures dans une guesthouse sur le bord de la plage, tenue par…des anglais, un petit couple entre 25 et 30 ans (encore d’autres qui sont venus et qui sont pas repartis, merde !). Juste le temps de se baigner, de boire quelques rhums et au lit, la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt, d’autant plus vrais quand on a de la route et qu’on est sur qu’il va pleuvoir dans l’après-midi!





Et c’est reparti, lever tôt, on dira pas l’heure parce que maman m’avait dit de me reposer, vers la capitale. La route est beaucoup plus monotone car c’est le chemin « officiel » pour rejoindre Phnom Pehn, autant dire l’autoroute.
Le paysage est beaucoup monotone, des rizières à perte de vue avec des palmiers dessus. Comme prévu, on arrive dans l’après midi, et comme prévu, sous des tonnes de flotte ! Cette fois, on a un peu mieux prévu le coup et on s’est acheté des petits ponchos en forme de préservatifs. La classe, mais tout le monde a le même. 40 centimes…




Au final, on a bien fait 500km de motos en 2 jours, on est des bikers maintenant ! Le fait d’avoir une motocross nous aura surtout servi… à Phnom Phen, où il y avait parfois 30cm d’eau dans les rues ! On passait les vitesses avec les pieds sous l’eau. On a aussi profiter de ces derniers moments pour tomber 4 fois en panne d’essence en moins d’une heure, car l’objectif était de rendre les motos sans perdre d’argent, c'est-à-dire vide ! Pas sûr qu’on y ait gagné beaucoup au final.







Petite soirée à la capitale, nightlife power, ou pas, demain on prend le bus pour Angkor à 6h45 !

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