jeudi 25 décembre 2008

Joyeux noël

De passage en Pit stop à Bangsean entre mes petites îles du sud est et les forêts du nord où on s'en va demain, je m'aperçois qu'ils viennent de placer sur le grand rond point de la ville... Le traineau du père noël et pleins de loupiotes tout autour.


Original pour un pays comme la Thailande ou Noël est pas forcément ancré dans leur culture. Quand je vous parlais de mondialisation...

mardi 16 décembre 2008

Tous les jours,... Ali Baba!


Je vous ai dis déjà que mon entreprise faisait partie du groupe Cobra qui fabrique la grande majorité du marché mondial des boards, et ben tous les matins, je passe devant des centaines de moules de planches de toutes les marques, devant des cartons tout prêts à partir dans des containers. Autant vous dire que c’est un peu la caverne d’Ali Baba pour n’importe Bodyste (Dieu du ride cf. Point Break « tout est dans Point Break ») qui se respecte.


Et là maintenant, il y a toutes les séries 2009 qui s’en vont, les proto 2010, voire 2011 qui arrivent… Le pire, c’est que j’ai même réussi à en récupérer une seule mais je perds pas espoir, j’y arriverai !!


dimanche 14 décembre 2008

Tous les jours,... Le songthaew!

Les jours passent vite quand même… Comme il ne reste plus beaucoup de temps avant le départ (en fait presque deux mois quand même…) et qu’il y a quand même pas mal de choses assez rigolotes, j’entame aujourd’hui une série de ce qui sera j’espère régulièrement completé de pleins de petits détails qui font que la vie ici reste assez plaisante !




On commence logiquement les « tous les jours » par le début de la journée. Tous les jours, à 6h05 je monte à l’arrière d’un pick-up légèrement aménagé pour mettre plein de monde dedans. On appelle ça communément un « shongthaew », traduisible littéralement par « deux bancs ».






Bon OK, il y pas de ceinture pour tout le monde, mais les bons jours, on arrive quand même à mettre plus de 16 personnes à l’intérieur ! 5-6 à l’intérieur et une bonne dizaine à l’extérieur. Je ne vous dirais pas que la question du chauffage est complètement superflue, ça risquerait d’énerver ceux qui font déjà des boules de neige en France…







Quoique sur la photo, les plus attentifs auront remarqué que Christophe porte une polaire, car pour tout vous avouez, on est maintenant au plus dur de l’hiver, et chez nous au petit matin, la température peut descendre jusqu’à 15 degrés !!

Et après 1 heure de trajet, on arrive… au boulot !


La suite plus tard !

jeudi 4 décembre 2008

Le choix du public

Vous vous rappellez ma news sur le petit restau de nos amis arm et Boo? L'affaire suit son cours et tourne pas mal maintenant.
Ils avaient lancé en septembre un concours dessin/photo sur le thème de leur resto et voilà ce que j'ai présenté:






Les résultats sont tombés hier, et au milieu des autres photos, coloriages et gribouillages, je m'en tire bien car je gagne avec 3 points d'avance sur le deuxième!! heureusement qu'on retourné y manger par hasard le soir même des résultats.


Et qu'est ce qu'on gagne? Un magnifique certificat, ma photo en grand et à vie dans le restau et un prize money incredible que la décence m'empêche de dévoiler ici!



Allez Ciao

jeudi 27 novembre 2008

Les catamarans






Comme promis, voilà (enfin) une news qui parlera de mon stage. Et oui, car je ne passe pas tout mon temps sur des îles ou à faire la fête à Bangkok, loin de là. En fait j’y passe même plus de 60 heures par semaine, On vient nous chercher dans la benne du Pick up à 6 heures du mat et on est chez nous à a peu près 6 heures du soir.





Le stage est quand même vachement cool et reste super intérressant, construire un catamaran, ça reste top !





Pour raconter le début de l’histoire, Loic , notre boss est un ancien de l’UTC qui a fini par un master d’archi navale à Southampton. Après quelques années à travailler avec Yves Parlier sur son projet d’Hydraplaneur et pas mal de voile à un bon niveau aussi, il se lance, en 2004-2005 dans le dessin d’un catamaran d’une cinquantaine de pieds (environ 15 mètres) et les années suivantes sont dédiées à la finalisation des grandes lignes du bateau, à la recherche de financements, et de clients. On est dans la boucle où il faut des financements pour lancer un chantier, un chantier et des bateaux pour avoir des clients, des clients pour avoir des financements et ainsi de suite.





Le temps passe et on arrive au début de l’année 2008, il y a 4 clients fermes et le premier bateau va commencer à être construit. Pour cela, le chantier CMI en Thailande est choisi, il est spécialisé dans la construction composite et l’équipe à quelques belles expériences derrière elle.










Un des derniers bateaux qu’ils ont construit






















Et ce chantier fait partie du site de Cobra, une énorme entreprise qui fabrique près de 80% de toutes les boards de windsurf, kite ou surf du marché mondiale, ou encore des pièces carbones pour Ferrari ou Audi, on reste donc bien implanté dans le composite, j’essaierai d’y revenir dans une prochaine news.





Et nous dans tout ça, et bien on arrive début juillet juste après la fin du semestre compiègnois, alors que la construction du bateau, qui fait maintenant définitevement 53 pieds, soir 16 mètres, a commencé depuis quelques mois. Sur place, on est que 3 à bosser directement sue le projet, Loïc, Christophe et moi. On n’est pas tout seul pour autant, le chantier à une petite dizaine d’expat et quelques ingés thaïs.





L’avantage de n’être pas beaucoup est qu’on touche vraiment à tout. Je travaille de temps directement avec le chantier, pour faire des plans, des specs de strates pour la construction. Il faut également installer tout ce qu’on va mettre dans le bateau et il faut donc choisir d’abord ce qu’on va y mettre. C’est bien sur tous les winchs, poulies, et cordages du bateau. Mais c’est aussi es toilettes, des robinets, des interrupteurs, des pommeaux de douche ou des poignées de portes !! C’est fou toutes les conneries qui rentrent dans un bateau de cette taille. Au final, on passe aussi pas mal de temps à fouiller dans des catalogues, demander des informations, des devis à droite à gauche…





Et d’un point de vue plus technique, il faut parfois concevoir des systèmes un peu plus mécaniques ; je me casse la tête depuis des semaines à inventer un davier pour remonter l’ancre mais il faudra aussi installer le circuit électrique, d’eau, de climatisation. Enfin bref, tout ça avance et ns journées sont bien remplies. Avec toujours plein de dossiers ouverts en même temps, on a pas le temps de s’ennuyer !!











Et puis dernière chose nouvelle, on est maintenant bien plus proche de la fin que du début, et on est pourtant pas encore bien pressé de rentrer.





A la prochaine…





Au passage, allez checker le site qui est pas mal fait et le blog du suivi de la construction.

lundi 24 novembre 2008

Fin novembre quand même...


Et oui,le temps passe quand même.


On était sur une petite île ce we à 1h30 de chez nous et on a bien pensé à vous...



samedi 15 novembre 2008

Kanchanaburi

Après 2-3 we sans grandes nouveautés, il était temps de redécouvrir du pays.

C’est chose faite, on est parti ce week-end dans la région de Kantchanaburi, à l’Ouest de Bangkok et le long de la frontière Birmane.



La question était : peut-on se faire un vrai dépaysement en seulement un petit week-end ? Pour ça, on a du jouer serré et bien tactiquer sur les horaires : Départ du boulot à 17h10 dans le bus de l’entreprise Cobra, arrivée à Bangkok à 18h30, traversée de Bangkok difficile en sky Train, puis Tuk-Tuk, sans savoir si on va réussir à chopper le dernier bus en partance pour Kanchanaburi… Arrivée à 20h30 à la gare routière de l’est de la capitale, le dernier bus part à 21h. Nickel, on à même le temps de manger.



Réservation de la Guesthouse dans le bus et on y arrive tranquillou à 23 heures. Juste le temps se trouver des motos pour le lendemain et de boire quelques bières ( et même un petit rhum !) et zou, un départ bien optimisé.



Le lendemain, après le passage obligé sur le fameux pont de la rivière Kwaï






(c’est juste un pont avec plein de touristes dessus). décollage vers le nord, sur la route menant au col des trois pagodes, frontière de la Birmanie. L’objectif de la journée est d’aller voir une cascade sur la route à environ 70km de la ville.




Finalement on a du mettre 5 heures à y arriver à cette cascade. Ça fait pas une super moyenne, mais à force d’aller voir ce qu’il y a au bout du « chemin de terre qui part vers la montagne sur le bord de la route », ça rallonge... On est d’ailleurs tombé comme ça, complètement par hasard sur un temple Boudhiste abandonné à flanc de montagne. Enfoncé dans une grotte avec plein de chauve-souris et pourtant avec une superbe vue sur la vallée. C’est aussi ça l’intérêt de pas prendre les bus à touristes qui t’arrêtent aux spots à touristes, on y reviendra. S’arrêter sur le bord du chemin, c’est aussi l’occasion de s’arrêter manger dans des endroits insolites, comme avec cette petite famille de Thaïs. Nos quelques mots de Thaïs commencent à nous servir de plus en plus.






Par contre l’arrivée à la cascade est moins bien que prévue, la cascade est jolie mais complétement touristisée, même pas par des farangs (occidentaux) mais par des Thaïs qui se baignent au pied qui a été transformé en piscine grâce à un peu de béton rajouté.




La bonne surprise vient en repartant quand on tourne après avoir vu un panneau « grotte de chez pas quoi » qui paie pas de mine. On fait donc 1km de moto sur un petit de chemin de terre, les gare sur un petit parking et continue sur un chemin qui traversent quelques collines sur 2 km.




Au bout, une petite faille de 3 mètres sur 1, pas plus où attends un Thaï avec une lampe à pétrole (c’est pas non plus Indiana Jones qui met le pied dans un endroit ou personne n’est jamais entré mais on a pas vu beaucoup de monde). Derrière la faille, il faut s’enfoncer dans un petit boyau tout étroit qui descend on sait pas où. Et après quelques boyaux, montées, descentes… On découvre d’immenses voûtes et des grands volumes vraiment impressionnants, des stalactiques qui montent, des cailloux calcaires qui font des bruits de tuyaux. D’ailleurs, deux questions : C’est quoi ces cailloux qui font des bruits de tuyaux, et pourquoi le sol était souvent plat au fond des salles. (je connais pas la réponse, je veux juste savoir, le premier qui me dit que c’est la structure du carton-pâte et que le sol plat pour les normes ISO, c’est pas la bonne réponse !)







Bref, on continue, retour vers la ville de Kantchanaburi pleine balle, on the road again, bières, repas, massage, bières, rencontres, dodo ; classique. Si ce n’est peut être cet anglais chez qui on a manger qui ne fait pas à manger mais vends des « burgers » (avec l’accent), les meilleurs du pays selon lui et qui a une voiture de 15 ans avec des grands autocollants de carottes dessus…




Le lendemain, on reprend les motos pour le parc national d’Erawan, qui cette fois vaut vraiment le détour. 7 cascades qui se succèdent, toutes différentes les unes des autres. Les photos parleront mieux, j’ai déjà trop écrit…





Au retour, notre petite perle du week end, on s’est arrêté à un parc à éléphants, qui valait vraiment le coup, mais pas à cause des éléphants en fait ; photos :







Bah oui, nous aussi ça nous a fait un choc, on est quand même à 300km de la mer là. Les gens descendent du car, font une heure d’éléphant, remontent, vont voir une cascade en béton et ainsi de suite (et terminent par Pattaya). « La thaïlande c’est super ». Heureusement, on peut quand même les éviter facilement, c’est aussi pour ça qu’on prend des motos à chaque fois.



Arrivée à 16h30 à Kanchanaburi, juste le temps d’un dernier massage (c’est à cause de la moto, 400km, ça casse) avant de chopper un minibus pour nous ramener à Bangkok. On arrive chez nous à 23h. Objectif atteint, lundi, on repart bosser à 6 heures.



Encore plus de photos et en plus grand du WE ici

jeudi 30 octobre 2008

Photos





Retrouvez les photos du blog en bien meilleure résolution sur Picasa



Vous pouvez même les télécharger ou laissez des commentaires!



Voilà, j'étais juste frusté de voir mes belles photos toutes petites et toutes moches sur les pages de ce blog.


Au passage, je signale que je n'ai pas d'appareil photo. La plupart sont prises avec l'appareil photo de Christophe, qui n'en est pas du tout content (OK c'est une merde) et recherche à le revendre. C'est un Fujifilm FinepixS5800. dépêchez vous de l'appeller avant que l'appareil se fasse bouffer par un chien, où qu'on l'oublie malencontreusement sur une table...

lundi 27 octobre 2008

Craquage gastronomique






Des baguettes, du beurre, du saucisson et du jambon,des biscuits apéro, un camembert président et une bouteille de vin rouge, des pains au chocolat... 2000 baths à carrefour! on mange à 30 baths dans notre rue mais ça fait quand même du bien!




Un jour surement, d'autres news...

mardi 14 octobre 2008

Angkor


Une dernière petite news Cambodge, qui clôturera notre Visa-trip.



On est donc mercredi matin, on a pris nos billets pour le premier car en partance, à 6h45 du matin. On part donc, à 7h30, pour un voyage annoncé de 5 heures. Après quand on se met dans un trucs à touristes, faut pas se plaindre d’avoir droit à tous les attrappes-couillons du pays, du genre les arrêts dans les endroits programmés ou tout le monde t’attend. Des mini-restau cheap, Des enfants qui essayent de te vendre des fruits ou des bouteilles d’eau, de mendier, des amputés des mines qui t’attendent à la remontée du bus. C’est pas très drôle et on ne sait toujours pas quelle réaction adopter.



Comme prévu, on arrive à Siam Reap, la vraie ville aux portes d’Angkor, et après de menues péripéties, on se trouve une petite auberge de jeunesse, avec pas mal de français, car uniquement recensée dans le guide du routard (Francophone). Le loonely planet est lui traduit dans plein de langues et toutes ses adresses seront donc les premières visitées. Petite réflexion au passage, c’est impressionnant au passage la dépendance que peuvent créer ce genre de guides pour les guesthouses et autres établissements. La nôtre, isolé au sud de la ville, ne vivait certainement que grâce à ça.






Comme le pass (bah oui, comme à DysneyLand !) 2 ou 3 jours coûte le même prix, 40$ quand même, on est parti dès le premier soir se faire nos premiers temples. Juste le temps de se rendre compte de ce qui nous attend. Angkor est un petit îlot au milieu de rien (des rizières et de la jungle) où c’est créé grâce aux temples, un énorme temple d’attraction. En même temps, c’est un gros potentiels pour ce pays, et vu le prix des billets et le nombre de visiteur, dommage que la corruption soit encore présente car les sous ne vont pas toujours là où ils devraient aller (c’est quelqu’un qui me l’a dit). Vous trouverez des hotels de luxe, vos boutiques Channel et Louis Vuitton préférées, du personnel avec un petit uniforme tout mignon, et beaucoup de mendicité, gros contraste… Le prix du guide est fonction de la langue, 30$ ma journée pour un qui parle anglais, 40 pour un français, 60-70 pour un espagnol, 90 à 100 pour celui qui parle russe. Imaginez si vous arrivez à en trouver un qui parle ouzbeck !





Jeudi, on se l’ait donc joué luxe en se prenant pour la journée un tuk-tuk (13$) et un guide, bon on a pris un anglais ; on est pas si riche en fait. Lever à 4h30 pour aller voir le fameux du soleil sur Angkor Vat, se faire avoir comme tout le monde. Parce que à 5h30, c’est blindé de gens qui sont venus faire la même chose que vous, l’occasion de voir tout les appareils photos du marché, si quelqu’un veut organiser un comparatif, c’est l’endroit… Et bien sur, le fameux lever de soleil est pourri pour cause de rainy season, et ça bien sur, tous les locaux le savent et doivent bien se marrer. La suite de la journée a ensuite été une longue lutte implicite entre notre guide est nous. Son but étant de nous claquer le plus vite possible en faisant ces explications en plein soleil (il y en a aussi le matin) afin de finir plus vite sa journée, le notre étant de résister et de lui faire lâcher au moins une goutte de sueur. Après un petit fléchissement vers 14 heures, on a quand même réussi, même s’il a fallu finir par escalader une colline, en passant en vertical au milieu du chemin qui serpentait pour aller voir le temple posé au sommet.






Et entre temps, une petite dizaine de temples et un palais royal. En fait les rois vivaient dans ce palais et le principal objectif de leur règne était de se construire un temple en leur honneur ! En a peu près 4-5 siècles d'époque angkorienne, vous comprendrez pourquoi il y a autant de temples ! Plus le roi était puissant, plus le temple était grand, car il fallait viser juste pour que le palais soit fini avant sa mort, les plus grands ont été fait en 40 ans, avec une main d’œuvre d’environ 80 000 personnes non payée. Ça a du bon d’être Dieu-roi (nous, on a Versailles…).

Un exemple à la con parmi d’autres, le temple d’angkor Vat comporte 4 piscines qui doivent bien faire 15mètres sur 15 et presque 2 mètres de fond. Elles servaient à se purifier pour les fêtes. Mais pour ça il faut de l’eau pure, pris non pas dans la rivière mais à sa source, à 60 km de là. Les petits bonhommes faisaient donc la chaîne pour remplir les piscines avec des jarres ! L’eau était changée pour chaque fête. Il y avait une fête à chaque pleine lune, pas de lune, première moitié de lune et deuxième moitié de lune…

Si vous voulez plus d’infos sur Angkor vous trouverez tout ce que vous voulez sur Wiki et Cie.





Vendredi, dernier jour à Angkor, non pas parce qu’on a plus de sous mais parce qu’on est des explorateurs. On prend des vélos, pour aller vois d’autres temples perdus un peu plus loin dans la nature. C’est impressionnant de voir comment l’ambiance change en seulement quelques km. On se retrouve de nouveau sur des petits chemins, au milieu des rizières et parsemées de petits villages. Chaque fois que quelqu’un nous voit, on a droit à des « Hello !! » de 7 à 77 ans et des sourires, ça change. Enfin peut être que la phrase d’après demanderait des dollars…? Petite ballade donc très sympa, on a du faire une petite cinquantaine de km sur des petits vélos sans vitesses, mais on y était beaucoup mieux que dans le temple de Tomb rider (au passage, c’est là que ça a été filmé).



Petite soirée avec nos amis guest-housiens. Voyage, rencontre, partage. Et retour le lendemain matin vers la capitale. Petit coup de stress après s’être fait oublié par le chauffeur devant nous emmener au bus, on prend le suivant sans savoir si on arrivera à temps pour l’avion. On aurait bien aimé corrompre le chauffeur pour qu’il zappe les arrêts mais il ne rester à peine 10$, et il comprenait rien. On arrive à Phnom Pehn, saute sur une moto en mode Taxi IV vers l’aéroport et en fait ça passe à l’aise. Dernière surprise, s’il faut payer 20$ pour le visa pour rentrer, il faut en payer 25 pour ressortir !! Bah oui, jusqu’au bout ! N’ayant plus de dollars, il a fallu retrouver des baths pour enfin réussir à s’en aller.






Et voilà la fin de notre semaine de vacances visa-trip. Depuis le travail a repris, derrière nos ordis mais toujours aussi intéressant. Bientôt je vous raconterai ce qu’on y fait car ça commence à manquer à ce blog. On va croire que je suis en vacances en Thaïlande…

dimanche 12 octobre 2008

Le sud (du Cambodge)


Comme notre visa nous impose un passage à la capitale en milieu de semaine, nous avons découpé la semaine en deux boucles. La première sera au sud, à la découverte de la côte cambodgienne, la deuxième au nord, en direction des fameux temples d’Angkor.






Pour la première moitié, on a rien trouvé de mieux à faire que de louer des motos, dans ce pays où le dernier code de la route doit dater de l’époque colonialiste il y a plus d’un siècle !! Mais attention, des vrais motos cette fois, deux motocross de 250cc, avec embrayage, sélecteur et tout le bazar. 10$ la journée, ne t’en fais pas maman, on a même demandé des casques, c’est pourtant pas « obligatoire ».



Nous voilà donc parti, à trois sur deux motos, à la découverte de la campagne cambodgienne, après un peu avoir cherché la sortie de la ville.














Le début du voyage se fait un peu en mode « sur la route des vacances », car lundi est un jour férié, en l‘honneur de la fête des morts (encore un truc qu’on a du ramener de France, ça). On se met donc dans le train-train des mobylettes, on double, on triple, à droite, à gauche, on se fait dépasser par des 4x4 qui passent à fond en klaxonnant. Car ici, la règle (c’est qu’il n’y pas de règles…), c’est de ne s’occuper que de ce qui se passe devant. A la charge de celui qui veut doubler de klaxonner pour vous prévenir de vous rabattre. C’est assez marrant et ça se passe globalement bien.










Plus le temps passe, moins il y a de monde et plus le paysage est beau, à base de rizières sur fond de collines boisées. L’athmosphére nuageuse (vous avez dit rainy season ?) donne des couleurs extraordinaires, en mode noir et blanc et vert fluo.











Et on roule, on roule… On fait quelques pauses de temps en temps. Histoire de dire qu’on est des gens aventuriers, qui vont à la découverte de l’autochtone et allant à la rencontre des gens. On s’est ainsi arrêter dans un petit village de pecheurs, fait de petites maisons sur pilotis en bois. Les enfants sont super contents de nous voir, les vieux aussi, les jeunes se (nous) demandent ce qu’on fout là, normal. A chaque fois, on rencontre une personne qui parle 3 mots de français, qui était appris à l’école il y a bien longtemps de ça maintenant… Visite du village, des bateaux, avec toujours pleins de gens autour de nous. On aurait bien donner des crayons, des stylos et cahiers pour faire comme les vrais qui font de l’humanitaire mais on en avait pas, on est donc repartis sur nos motos…





















Puis arrivée à Siannoukville, LA station balnéaire du cambodge, après s’être pris quelques ondées de niveau 8 sur l’échelle de Rietcher. On débarque à 19heures dans une guesthouse sur le bord de la plage, tenue par…des anglais, un petit couple entre 25 et 30 ans (encore d’autres qui sont venus et qui sont pas repartis, merde !). Juste le temps de se baigner, de boire quelques rhums et au lit, la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt, d’autant plus vrais quand on a de la route et qu’on est sur qu’il va pleuvoir dans l’après-midi!





Et c’est reparti, lever tôt, on dira pas l’heure parce que maman m’avait dit de me reposer, vers la capitale. La route est beaucoup plus monotone car c’est le chemin « officiel » pour rejoindre Phnom Pehn, autant dire l’autoroute.
Le paysage est beaucoup monotone, des rizières à perte de vue avec des palmiers dessus. Comme prévu, on arrive dans l’après midi, et comme prévu, sous des tonnes de flotte ! Cette fois, on a un peu mieux prévu le coup et on s’est acheté des petits ponchos en forme de préservatifs. La classe, mais tout le monde a le même. 40 centimes…




Au final, on a bien fait 500km de motos en 2 jours, on est des bikers maintenant ! Le fait d’avoir une motocross nous aura surtout servi… à Phnom Phen, où il y avait parfois 30cm d’eau dans les rues ! On passait les vitesses avec les pieds sous l’eau. On a aussi profiter de ces derniers moments pour tomber 4 fois en panne d’essence en moins d’une heure, car l’objectif était de rendre les motos sans perdre d’argent, c'est-à-dire vide ! Pas sûr qu’on y ait gagné beaucoup au final.







Petite soirée à la capitale, nightlife power, ou pas, demain on prend le bus pour Angkor à 6h45 !